Avant-propos

Nous partageons aussi les risques des événements climatiques extrêmes

Nous n’avons pas oublié les terribles inondations qui ont frappé certaines régions d'Allemagne, de Belgique, du Luxembourg et des Pays-Bas il y a bientôt trois ans. Les événements climatiques extrêmes révèlent nos vulnérabilités et constituent un défi grandissant pour la protection de nos populations, de nos infrastructures et de notre économie. Partageant un espace géographique quadrillé par des réseaux serrés de fleuves et de deltas, nos pays doivent faire face aux mêmes risques liés aux événements  climatiques extrêmes. Pour nous en défendre, nous devons donc coopérer, car l’eau ne se laisse pas arrêter par les frontières. C’est dans cette optique que le Programme conjoint de coopération pour la recherche scientifique appliquée (JCAR ATRACE) a été créé l’année dernière. Je me réjouis de ses débuts énergiques, et aujourd'hui du lancement de son propre magazine. Je suis donc très honoré de rédiger l’avant-propos de cette première édition. 

La base d’une meilleure protection contre les inondations

Nous entrons dans une période qui sera marquée par un risque accru d’événements climatiques extrêmes et de plus en plus souvent imprévisibles. JCAR ATRACE constitue une plateforme précieuse pour l’analyse et l’approche des problématiques urgentes. On peut ainsi penser aux systèmes d'alerte précoce, l'amélioration de la prévision des crues, le partage d'informations et les alertes. Mais aussi à l’identification des risques partagés, par exemple en élaborant et effectuant ensemble des tests de résistance, pour ainsi jeter les bases d’une meilleure protection contre les inondations. 

Stimulantes et porteuses d’espoir

Il est essentiel de préserver la résilience climatique de nos pays. La coopération nous permet d’accorder nos connaissances et nos plans pour une meilleure protection contre l’eau. C’est pourquoi le ministère néerlandais de l’Infrastructure et de la Gestion de l’eau investit dans des programmes tels que JCAR ATRACE. L’énergie et l’expertise avec lesquelles la collaboration est mise en œuvre au sein de cette plateforme sont stimulantes et porteuses d’espoir. Je conseille donc vivement ce magazine à tous les lecteurs désireux d’en savoir plus sur la coopération transfrontalière et de participer au renforcement de la résilience des bassins fluviaux régionaux.

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